Le projet de la municipalité menée par Paul Henri DENIEUIL

LA SITUATION D’UN PROJET DE CENTRE VILLE

  

Le projet quartier Voyer se distingue d’une opération d’aménagement classique du fait même de son fonctionnement qui se veut très respectueux de l’histoire et de l’identité patrimoniale du site. Image2

 

 C’est aujourd’hui un quartier peu animé avec des espaces publics pas ou sous utilisés à restructurer, mais possède néanmoins des espaces verts de qualité. Le quartier possède de véritables atouts, ingrédients pour construire un projet de développement durable. Un travail peut être élaboré sur les différentes thématiques du développement durable : la gestion de l’eau, la valorisation patrimoniale, la concertation, les déplacements doux, l’énergie, la mixité fonctionnelle et sociale...

 

 Le quartier Voyer constitue le point de jonction entre le centre ancien et la vallée de la Boutonne, les deux éléments identitaires forts de Saint-Jean-d’Angély. Il s’agit d’un quartier à la topographie marquée qui présente un lien historique avec l’eau.  

 

 Tout d’abord, le  quartier Voyer se situe en bordure du tracé des anciennes douves. Aussi, après la désaffectation du site par le Ministère de le Défense en 1996, le site a dès lors servi de cadre au lancement d’un projet de reconversion thermal impliquant une restructuration importante de l’espace. Ce projet thermo-ludique n’a pas vu le jour et a été définitivement mis de côté en 2009. Le renoncement à ce projet a marqué les esprits et a longtemps été source de désolation pour la population angérienne. Ce projet de centre thermal a, en outre, laissé en héritage un forage artésien puisant une eau à 42°C et un centre médical, qui est actuellement le seul lieu d’animation de ce quartier.

 

 

UN PARTI D’AMENAGEMENT BASE SUR L’EAU 

 

Le parti d’aménagement du quartier s’appuie sur les ressources en eau, les éléments paysagers existants et les bâtiments de casernement rénovés. Il met par ailleurs en valeur les ruptures topographiques du site par la création de jardins en terrasses. La trame urbaine se complète au Sud du champ de foire, les jardins créent de grandes percées entre les allées d’Aussy et la ville ancienne.

 

Ces aménagements permettent d’une part de profiter de la topographie existante pour faciliter la gestion des eaux de pluies et d’autre part de redonner une place au piéton en recréant à la fois un lien entre le jardin public situé en entrée de ville et l’ancienne caserne et entre le centre ancien et ce nouveau quartier. Image3

 

 Des serres vitrées émergeront et s’étageront le long de l’avenue du Général Leclerc. Ces serres, alimentées par des bassins, ont un rôle ludique particulier dans le refroidissement de l’eau géothermale et feront vivre le jardin public à travers les cultures qui y prendront place, à envisager avec l’économie agricole locale. Une serre exotique, chauffée grâce à l’eau du sous-sol, émergera, tel un signal sur les allées d’Aussy, à proximité de l’emplacement du forage existant, afin de mettre symboliquement en valeur ce dernier.

  

Ces serres seront ainsi le fruit de la collaboration avec les acteurs locaux et la vitrine de l’économie agricole locale. Toutes ces structures donneraient l’aspect d’un très grand jardin paysagé.

 

Le projet quartier Voyer prévoit de développer des cœurs d’îlots végétalisés. Des transparences sur ces espaces végétalisés seront prévues en rez-de-chaussée des bâtiments de bureaux, en cohérence avec le style architectural des bâtiments de logements  et vice versa et afin d’offrir aux riverains et aux futurs occupants des percées visuelles de qualité. La continuité du bâti et des jardins sera recherchée. L’interface entre espaces privatifs ou semi-privatifs et espaces publics sera traitée avec soin pour éviter une transition brutale. Certains jardins privatifs seront par ailleurs mutualisés.

 

L’eau de forage livre une eau d’environ 42°C. Au-delà de son utilisation ludique, ce forage pourrait être utilisé comme chauffage urbain des bâtiments rénovés ou à construire, voire chauffer la totalité des bâtiments administratifs et équipements alentours.

Une première étude de faisabilité thermique a en ce sens été élaborée et devra être complétée par des études techniques complémentaires pour connaître précisément la capacité de ce forage. La capacité chauffante est estimée à 10 000m². Elle est supérieure aux hypothèses de constructions et rénovations du seul quartier Voyer. Le principe est d’acheminer cette eau chaude vers un local de captage et d’échange thermique, cette eau chauffe alors un fluide caloporteur qui est transporté vers les bâtiments existants et les nouvelles constructions. Cette eau est ensuite refroidie pour être réinjectée dans la nappe phréatique ou rejetée dans le milieu naturel à une température de 26°C. Image4.jpg

 

 

L’eau pourrait être refroidie progressivement en circulant dans les différentes serres et ainsi constituer une source d’énergie intéressante pour ces dernières avec des températures d’eau différentes d’une serre à l’autre. Ce système de serres dans cette hypothèse accompagnerait le cheminement de l’eau du point de puisage jusqu’à son retour au milieu naturel.  

 

 

La réutilisation de l’eau géothermale fera également l’objet d’un phasage. L’idée est de faire varier le débit du forage pour alimenter tout d’abord les bâtiments de casernement rénovés et progressivement d’autres bâtiments et équipements existants ou à créer. 

 

LA CONCERTATION COMME FORCE DU PROJET

 

Le projet quartier Voyer sera à terme le résultat de l’action entreprise par une multitude d’acteurs, à savoir la Ville et les collectivités locales voisines, les services de l’Etat et établissements publics, les bureaux d’étude (équipe de travail pluridisciplinaire : architectes, programmistes, urbanistes, sociologues, consultants en environnement...) et les grands acteurs du bâtiment (promoteurs, investisseurs et gestionnaires de réseaux…).

La Ville porte une attention particulière à la démarche de concertation sur le quartier Voyer, afin de favoriser l’émergence d’un projet approprié et surtout « appropriable » par la population. Les réflexions issues de cette concertation alimentent le travail de l’équipe projet.

Un projet de cette ampleur passe tout d’abord par une appropriation de ce dernier et une participation active des élus locaux.Image5.jpg

En interne, la Ville a décidé de créer un groupe de réflexion sur le projet. Ce groupe de réflexion, composé d’élus et de techniciens, permet à la fois de se tenir informés de l’avancement du projet en cours, mais également d’alimenter la réflexion de l’équipe projet sur différentes thématiques (études urbaines complémentaires, espaces verts, déplacements urbains, vocation des îlots, choix de la procédure d’aménagement à mettre en œuvre….).  Des groupes de travail sont organisés pour informer et soumettre les grandes phases du projet aux élus locaux (séminaires, présentation en bureau municipal ou en commission intercommunale…).

 

La concertation et la participation de la population sont organisées sous plusieurs formes et sous plusieurs angles. La Ville a organisé des réunions publiques et crée régulièrement des supports de communication (livret, plaquette, bulletin municipal, parutions dans la presse, exposition, film.. .) pour informer la population de l’état d’avancement du projet. L’équipe projet a la charge, en liaison avec le maître d'ouvrage, de l’animation des réunions publiques  nécessaires à la conduite de la concertation.

 

Afin que la Ville puisse prendre en compte les propositions formulées par la population et les professionnels, un blog a été créé et des ateliers urbains thématiques sont menés sous plusieurs formes. Image6.jpg

Récemment, la Ville a organisé un café urbain dans un bar du centre-ville pour sensibiliser la population à la question des éco-quartiers et ouvrir des perspectives en ce sens sur le quartier Voyer. Soucieuse de faire participer la population aux grands projets de Ville et en pleine préparation du projet d’aménagement du quartier Voyer, qui présente toutes les caractéristiques d’un éco-quartier, la Ville a souhaité attirer l’attention des habitants sur cette thématique et connaître leur opinion. Elus et experts sont ainsi intervenus au cours de ce débat ouvert à tous auquel une quarantaine d’habitants ont participé.

Enrichis par cette rencontre, les élus de la Ville réitéreront la démarche sur les différentes thématiques du projet.

 

La Ville organisera également un premier « Workshop » (atelier urbain) in situ afin que chacun exprime par dessin, sur des thématiques différentes, sa vision du quartier Voyer en 2020. Cet atelier permettra à chacun de se rendre compte de la difficulté de se projeter sur le long terme et nourrira le projet en relevant les intuitions et les projections des participants élus et habitants d’âges différents.  Les dessins feront par ailleurs l’objet d’une exposition.

 

UNE PROGRAMMATION REALISTE ET PHASEE

 

L’aménagement du quartier voyer se découpe en « fiches programmes » correspondant à des  actions d’aménagement des espaces publics, de réhabilitations de bâtiments ou de constructions de nouveaux bâtiments. Ces dernières sont actuellement en cours d’élaboration par l’équipe projet.

Cet aménagement devrait se réaliser en phases successives : la première concernera la reconversion des bâtiments de l’ancienne caserne Voyer, de l’îlot SDIS et l’aménagement des espaces publics les desservant ; la deuxième phase aura pour objet la recomposition du jardin public ; la troisième phase proposera la reconstruction des ilots situés entre  la caserne et la rue Laurent Tourneur.

Une phase préalable d’équipement du secteur en réseaux sera nécessaire : pour permettre les raccordements en énergie (électricité, chauffage basse température géothermal), en assainissement (eaux pluviales et eaux usées) et en réseaux de communication (téléphone, haut débit).

Les enjeux urbains, tels qu’ils ont été définis et validés dans les phases de diagnostic et scénarios, sont : ouvrir le mur d’enceinte de l’ancienne caserne, revitaliser ce quartier en frange Sud du centre de Saint-Jean-d’Angély, l’irriguer et le relier au centre ancien par un maillage d’espaces publics : rues, promenades, places et parkings…

Les enjeux de la programmation bâtie sont de reconstituer un pôle urbain d’activités avec des fonctions multiples et complémentaires, en s’appuyant sur un pôle administratif dans le bâtiment principal de la caserne, qui sera complété d’activités de service (salle multifonctions, restauration, hôtellerie), d’espaces de représentation (vitrine d’une économie locale), d’activités récréatives et culturelles (cinéma), d’ilots de logements.

 

Les enjeux de développement durable sont cohérents avec les enjeux du PLU et de l’Agenda 21 communal : densifier et dynamiser un quartier du centre ville, s’inscrire dans un plan de déplacements urbains et privilégier les circulations piétons/vélos  à partir des surfaces de stationnement existantes, utiliser un mode de chauffage géothermal pour les bâtiments réhabilités et les futures constructions, économiser les énergies non renouvelables en appliquant les normes d’isolation BBC.

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Le projet quartier Voyer entend recréer et renforcer l’idée de ville de proximité. Sa situation de centre-ville lui permet d’ores et déjà de bénéficier des commerces, services, administrations et équipements du centre ancien. Afin de ne pas concurrencer mais plutôt d’assurer la complémentarité du projet avec le centre ancien, aucune nouvelle polarité commerciale structurée, en matière de commerces de proximité, ne sera par ailleurs créée.

 

Une grande partie du site est constituée de bâtiments de casernement dont l’intérêt architectural est avéré. Leur réhabilitation apparaît comme un point prioritaire. Ces derniers accueilleront notamment des locaux administratifs et tertiaires. Dans le bâtiment principal et dans l’aile droite sont envisagés un pôle administratif (réimplantation du CIAS, antenne du Conseil Général ou Régional, locaux de la communauté de communes…) de l’ordre de 800 à 1000 m² SHON et des surfaces de bureaux dédiés aux activités tertiaires, voire un hôtel d’entreprises (location à la carte et périodique de bureaux et de services partagés ou plateaux tertiaires classiques) pour une surface d’environ 2000 à 2500 m² SHON répondant aux besoins des entreprises qui sont majoritairement des Très Petites Entreprises.

 

Cependant afin que le quartier soit un lieu d’animation diurne et nocturne, un certain nombre d’équipements sont prévus tels qu’un cinéma de 450 places, associé à un espace de loisirs (billard, bowling…) et une salle multifonctions de 520 places à destination du public et des entreprises.

 

Le tourisme d’affaires à Saint-Jean-d’Angély est un des plus conséquents et les locaux adaptés à ce type de tourisme sont quasiment inexistants. C’est pourquoi, il est envisageable de voir s’implanter sur le quartier un équipement structurant, comme une salle multifonctions. Cet équipement comprendra des gradins amovibles et des modules de 20 à 30 places pour accueillir des réunions, des séminaires mais aussi certaines animations publiques. Cette salle prendra place dans l’aile gauche des bâtiments de casernement. Afin de diversifier l’offre touristique existante et d’envisager ce quartier d’entrée de ville comme un point d’étape touristique, l’implantation d’un hôtel de 40 places maximum n’est également pas exclue. Dans un souci de résorption des friches existantes, son emplacement sera cependant privilégié sur celui d’un ancien hôtel situé le long des allées d’Aussy.

Le projet quartier Voyer prévoit de transformer un certain nombre de ses contraintes en atouts. Le centre médical en est en exemple. Il est aujourd’hui perçu comme une « verrue architecturale » et se présente comme un des stigmates de l’ancien projet de centre thermal.
Afin de mettre en valeur ce dernier et de retrouver l’esprit de ce projet abandonné, l’implantation d’un espace soins beauté-santé en lien avec le centre médical et l’eau chaude du forage existant est envisagée.
Concernant les logements, il s’agit de proposer des logements adaptés en termes de formes et de produits (logements sociaux de type PLS, PLAI, PLUS ; location libre ;  accession…) aux populations et d’organiser une densification progressive du quartier en phasant la programmation. Ce phasage permettra de répondre aux besoins à court terme sans compromettre les besoins à moyen et long terme de la Ville. Les produits logements devront dans la forme optimiser les ressources en énergie (géothermie, bâtiments BBC, gestion des déchets, toitures facilitant l’écoulement et la récupération des eaux de pluie…).

Les logements créés dans les bâtiments existants seront de type collectif. Les logements en rez-de-chaussée seront prioritairement attribués aux personnes à mobilité réduite ou âgées. Les premières études de programmation montrent que l’aile gauche des bâtiments de casernement de 1200 mètres carrées SHON donnant sur le jardin public peut accueillir 11 logements traversants en duplex ou une résidence services de 28 studios avec salles communes, si cette aile n’accueille pas des locaux tertiaires (hypothèse d’évolution du projet).

Les hypothèses de densification en logements neufs sur la partie Est du projet sur le long terme varient de 50 à 160 logements (hypothèse maximale) avec des tailles allant de R à R+3. Les programmes de logements neufs proposeront des produits denses allant des maisons de ville accolées deux par deux à des appartements essentiellement de type T3. 

 

UN CINEMA

La création d’un cinéma est essentielle pour la Ville mais aussi pour tout le territoire du Pays des Vals de Saintonge. Le nouveau quartier très proche du cœur de ville semble être adapté pour accueillir un complexe multisalles.

Cette hypothèse apparaît également comme une opportunité majeure pour l’opération urbaine du quartier Voyer, car il apporte une dimension loisirs et culturelle à même de renforcer l’animation urbaine de Saint-Jean d’Angély, un équipement ayant une capacité d’entrainement pour développer des programmes annexes en lien avec les animations urbaines de soirée et permettant de donner une véritable identité et une vie urbaine à ce nouveau quartier.

  

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Le programme comprendrait donc la construction d’un pôle cinéma de 450 sièges répartis en trois salle à l’emplacement de l’ancien garage du SDIS. Un accueil bien dimensionné et un espace détente (zones assises, tables, projections sur écran d’extraits de films et documentaires…) viendraient ponctuer l’ensemble. Seraient privilégiées les conditions de confort aussi bien dans les salles que dans le hall d’accueil et l’espace détente. Le bâtiment et les équipements répondraient aux exigences du moment et devront satisfaire ou s’adapter aux évolutions technologiques du multimédia en général et du cinéma en particulier.

  

Des activités de loisirs s’adjoindraient à ce cinéma pour environ 1000 m² (restauration, bar, bowling, billard…). Si le contexte économique s’avère défavorable à cette création, le projet prévoit d’assurer la viabilité de l’ensemble de l’îlot avec une hypothèse d’évolution de ces activités de loisirs en logements.

  

UNE SALLE MULTIFONCTIONS  

 

Image12Une salle multifonctions de 520 places assises prendra place dans une des ailes de la caserne Comprenant des tribunes amovibles, cette salle évolutive permettrait d’accueillir des congrès, séminaires et manifestations d’une certaine ampleur. Le parking du champ de foire attenant à la caserne apparaît alors comme un atout non négligeable. Des modules de 20 à 30 places attenants à la salle principale pourraient être aménagés favorisant l’organisation de réunions et de sessions d’échange, de formation (GRETA, Pôle emploi).  

 

 

 

 

 

 

UN PROJET RECREANT L’IDEE DE VILLE DE PROXIMITE    
 

Le projet entend recréer et renforcer l’idée de ville de proximité. S’agissant d’un quartier de renouvellement urbain situé aux portes du centre ancien, cela lui permet d’ores et déjà de bénéficier des réseaux, commerces, services, administrations et équipements du centre ancien dans un rayon de 250 à 500 mètres et d’1 kilomètre pour les équipements , services et commerces les plus éloignés.

 

Afin que le quartier soit un lieu d’animation diurne et nocturne, un lieu de vie mais également de travail évitant la fuite de la population vers d’autres centres urbains, la mixité des différentes fonctions du site est recherchée : équipements structurants (cinéma et salle multifonction), activités, pôle tertiaire et administratif, logements, parc urbain et seront accessibles dans un rayon de 250 mètres maximum à l’échelle du quartier.

  

Le quartier Voyer prévoit de limiter au maximum la création de voiries et d’adapter le gabarit des voiries existantes aux usages réels et futurs de celui-ci. Ce projet est une vision de la ville moderne à quinze-vingt ans, et prend en considération que le rapport à la voiture aura considérablement évolué. Les liaisons douces seront privilégiées et mailleront tout le quartier en direction du centre ancien et du quartier de la gare qui bordent le site. La présence d’un arrêt des transports en commun, à proximité du parking existant du Champ de Foire, permet d’envisager la mise en place d’un véritable pôle multimodal, notamment avec la création de parkings à vélos et la mise en place de navettes en direction des points stratégiques de la Ville (centre-ville, équipements et pôles d’emplois majeurs, quartiers de la gare, zone commerciale…).

  

Un chemin des écoliers sera créé compte tenu de la présence de l’école primaire Joseph Lair de l’autre côté des allées d’Aussy et des déplacements pendulaires entre cette école, le centre ancien et à terme le nouveau quartier. Un projet de pédibus est en cours d’étude en lien avec les écoles de la Ville. Dans le projet du quartier Voyer, un point pédibus sera créé à l’arrêt de bus existant de l’avenue du Général Leclerc et souhaité multimodal. Ce système convivial et sécurisant pour les parents a été initié lors du lancement de l’Agenda 21 par la Ville. Les enfants pourront ainsi aisément, par le biais du chemin des écoliers, traverser les allées d’Aussy, d’autant plus que le trafic de poids lourds actuellement présents sur les allées d’Aussy sera à terme dévié avec le contournement Ouest de la Ville, en cours d’étude et sous maîtrise d’ouvrage du Conseil Général.

 

Les allées d’Aussy ont la vocation de devenir un véritable boulevard urbain. En effet, les voiries existantes qui structurent le site et constituent des points d’entrée dans la Ville feront l’objet d’études spécifiques pour engager leur réaménagement, notamment par la réduction de leur gabarit et le changement de leur revêtement pour leur donner une configuration plus urbaine, la création de plateaux piétonniers, leur paysagement...

 

Le site du projet bénéficie d’une certaine topographie. Afin de mettre en valeur cette dernière, les actuels espaces publics aujourd’hui morcelés seront continus, par l’adaptation des gabarits et du revêtement des voies les scindant à ce jour. Les jardins seront aménagés en terrasse pour facilitant notamment la gestion des eaux pluviales. Cet aménagement sera réalisé avec des pentes douces qui facilitera l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite.

 

Le parking existant de 400 places, correspondant à l’ancien Champ de Foire, est déjà très conséquent. Les emplacements des éléments de programme sont pensés de façon à faciliter une rotation des stationnements (exemple : locaux administratifs et tertiaire à proximité du cinéma) et à envisager une évolution et une densification progressive de ce parking par la construction de logements et/ou d’espaces verts.

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En tout état de cause, les stationnements seront prioritairement mutualisés. Il existe une rupture topographie importante entre l’ancienne caserne militaire et les allées d’Aussy. La création d’un éventuel parking semi-enterré de 90 places sur le long terme, facilité par la topographie, permettra, si le besoin est avéré (hypothèse de densification maximale), de couvrir les nouveaux besoins en stationnement et d’utiliser la surface du parking en jardin. Ce parking sera couvert d’une terrasse végétalisée ou de treilles avec grimpantes.

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